

Il part ensuite pour un long voyage vers le pacifique et le Japon avant de revenir précipitamment pour la mobilisation de 1914. Il rapportera de son séjours sous les drapeaux de nombreux croquis témoignant aussi bien de la vie quotidienne au front que de l'horreur du conflit.

Dans les années 20, on le retrouve enseignant pendant quelques années à l'École Boule. Par la suite, il connut un certain succès dans les arts décoratifs et notamment dans la décoration intérieure des paquebots.

Créateur de céramiques pour Henriot de Quimper ou illustrateur de livres régionalistes comme de romans (de Pierre Loti ou de Colette), son œuvre principale restera ses innombrables croquis, gravures et peintures sur la Bretagne.

Témoin, au sortir de la guerre, des transformations de la société, de l'exode rural comme de l'industrialisation, il entreprit de croquer frénétiquement les coutumes bretonnes en même temps que se forgeait le régionalisme breton.

On retrouve dans ses croquis son admiration pour les estampes japonaises. Leur caractère intemporel ne provient-il pas justement de ce mélange de tradition et de modernité ?