Il suffit de s'arrêter et d'observer.
Ici tout confine à l'humilité.
Dans de tels lieux, on redevient des insectes.

Notre appréhension des distances est bouleversée. Il faut apprendre à lire le relief.
On découvre le vertical. Les plans se relèvent.
Tout est visible et pourtant tout peut disparaitre.
Le temps change constamment, la lumière est fugace, les distances sont tout à la fois immenses et familières.

Les nuages et les sommets, les rochers et les forêts, les lacs et le ciel.
Tout semble en perpétuel évolution, rien n'est établi.
Bref, l'endroit est idéal pour saisir l'instant. Représenter l'instantané sans l'anecdotique.
Tout absorber pour ne rendre que l'essentiel.

A suivre…